La rétrospective des 3 petits cochons est amusante et change des modèles plus classiques. Elle se base sur l’histoire des 3 petits cochons qui permet de favoriser une conversation sur les améliorations pour obtenir des structures ou méthodes de travail plus solides. 3 axes distincts sont vus : l’instabilité, le manque de solidité et la solidité.
Matériel requis
Pour la rétrospective des 3 petits cochons, il vous faut :
- un tableau blanc ou des grandes feuilles post'it (paper board)
- des post-it
- des marqueurs (effaçables)
- l'illustration des 3 maisons des 3 petits cochons : une en paille, une en bois et une en brique
Le temps global à prévoir est de 30 minutes.
Préparation
Le Scrum Master va dessiner au tableau ou sur un paper board, 3 colonnes distinctes. En haut de chaque colonne, on peut mettre les illustrations de maisons qui présentent de gauche à droite : une maison de paille, une maison en bois et une maison en brique.
Voici un exemple de préparation terminée :
Déroulement de l’activité
La rétrospective des 3 petits cochons se déroule en 4 étapes expliquées ci-dessous :
Etape 1. Dessiner et expliquer aux participants les 3 colonnes
- La maison de paille — qu’est-ce qu’on fait qui tient à peu très la route mais qui pourrait s’effondrer à tout instant ?
- La maison de bois — qu’est-ce qu’on fait qui est plutôt robuste mais qui pourrait être amélioré ?
- La maison de briques — qu’est-ce qu’on fait d’ultra solide comme un roc ?
Etape 2. Demander aux participants de partager leur idées sur des post-it et de les placer dans l’une des trois colonnes
Le Scrum Master laisse 5 minutes aux participants pour remplir des post’it de ce qu’ils pensent être très instable au sein de l’équipe à ce jour (colonne maison en paille), ce qu’ils pensent manquer encore un peu de solidité (colonne maison en bois) et ce qu’ils pensent être très solide à ce jour (colonne maison en brique).
Puis, le Scrum Master prend 10 minutes pour lire ce que l’ensemble des membres a mis au tableau. En cas de doute, celui qui a écrit le post’it peut s’expliquer.
Le Scrum Master peut profiter de ces moments d’éclairage pour rassembler les post’it qui évoquent la même idée afin d’améliorer la lisibilité des différentes idées soulevées.
Etape 3. Discuter et décider des mesures à prendre
Le Scrum Master donne 5 minutes aux participants pour noter des axes d’amélioration sur des post’it ; ils ne pourront mettre qu’une seule idée par post’it.
Après cela, le Scrum Master propose de faire un dot voting (vote avec un point au marqueur ou avec des gommettes sur les post’it) pour dégager les 3 axes d’amélioration les plus importants qu’il faudra mettre en action dès le début du prochain sprint.
Etape 4. Désigner un porteur des actions à mener
Pour terminer, le Scrum Master doit trouver un volontaire pour suivre et mener à bien les axes d’améliorations décidés en séance. Il est essentiel de responsabiliser les personnes pour s’assurer que ces axes d’améliorations ne partent pas aux oubliettes dès la fin de la rétrospective.
Last but not least
Toutes les actions doivent être SMART.
SMART est l’acronyme de S — spécifique, M — mesurable, A — achievable (réalisable), R — relevent (pertinent), T — timeboxé (ou estimé en point d’effort).
Si les axes d’amélioration ne suivent pas les règles suivantes, ils stagneront et donneront l’impression à l’ensemble de l’équipe que les rétrospectives ne sont pas vraiment utiles.
En espérant que cet article vous ait plu, n’hésitez pas à aller voir le reste de nos contenus sur l’agilité et encore plein d’autres sujets annexes dans notre blog ici 👈 .